SOUR...


SOUR, MON GRAND AMOUR…

 

Sour, mon grand Amour, en ces moments difficiles de ton histoire, ils se cherchent et se recherchent dans leur danse diplomatique et dans leur jeu de questions-réponses à savoir comment et quand soustraire à ton père, le Liban, sa raison d’être : sa Résistance.

 

Sour, tu as été assiégée à l’époque des grandes invasions et, pendant ton siège, tes filles et fils, nos braves et intelligents ancêtres, t’avaient offert, sans aucune hésitation, par abnégation et amour, et par le sacrifice, la liberté et la vie…et ainsi, tu avais survécu et vaincu le siège.

 

Sour, comme une image fractale, par une homothétie interne opérant sur l’Histoire, ton père, par le sacrifice et l’abnégation de ses filles et ses fils, rédigera à son tour sa plus belle page de résistance, de survie et de liberté, c’est-à-dire, dans le langage de la Mathématique, une page identique à la tienne.

 

Sour, les Grands de ce monde indifférent à tes souffrances comme à ton désir fou de liberté, se préparent à nouveau pour t’infliger encore plus de souffrances.

Du haut de leur tour, ils guetteront le moindre mouvement vers la liberté sur le sol assiégé, pour l’abattre, mais en vain…Le siège tombera, tu survivras et surtout une nouvelle ère de liberté soufflera cette fois-ci ; ça sera l’avènement d’un nouveau visage du Liban : magma de liberté, de l’authentique démocratie, de paix et de progrès.

Sour, mon grand Amour, en ces moments difficiles, j’ai bien envie de t’aimer…

 

23 Août 2006
 
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