DEUXIÈME LETTRE OUVERTE A SÉGOLÈNE ROYAL


 

Chère Madame,

Nous avons pris acte de vos propos et vos déclarations officiels lors de votre entretien avec les dirigeants israéliens.

Nous avons également pris acte de votre refus de rencontrer le Premier Ministre Palestinien, pourtant issu des dernières élections démocratiques.

 

Madame,

Nous, Français d’origine libanaise ou maghrébine, nous Français amis des deux peuples libanais et palestinien, tenons à vous préciser que nous répondrons par l’acte qui consiste à traduire dans les urnes de 2007 notre refus de voir notre Pays s’enfoncer encore plus dans son aliénation à la politique d’agression américano - israélienne et dans son soutien aux criminels de guerre et contre l’humanité israéliens, la dernière en date, sa contribution, dans le cadre de l’Union Européenne, à l’octroie à l’État d’Israël, pour les sept prochaines années, une aide de 14 milliards d’euros.

Nos voix n’iront donc pas aux candidatures qui de près ou de loin furent, sont et seront complices ou alliées de ces criminels dans leur sale besogne récurrente qui consiste à massacrer des populations civiles, n’épargnant même pas les enfants.

Nos voix n’iront pas à celles et ceux qui n’ont jamais reconnu et qui ne reconnaîtront jamais le droit légitime des peuples opprimés à résister.

 

Madame, sans doute vous vous posez la question à savoir quelle sera notre attitude face à l’éventuelle configuration suivante, au deuxième tour des présidentielles :

ROYAL / CANDIDAT DE DROITE OU D’EXTRÊME DROITE

Nous opterons fermement et avec détermination pour le bulletin blanc.

L’argument est fort : l’acte qui consiste à « être à l’écoute de tous », encore faudra-t-il que ce soit vrai pour le Premier Ministre Palestinien, alors que les territoires et les êtres qui y vivent furent et restent témoins de massacres et de destructions suffisent pour être convaincu de crimes commis contre l’humanité, prouve bien votre démagogie et votre politique politicienne et pré – électorale.

Ainsi, la sincérité de vos propos et de vos discours ne sera pas au rendez-vous aux échéances électorales de 2007.

7 décembre 2007

RETOUR AU SOMMAIRE