Plus de douze mois se sont écoulés et un gaz blanchâtre combiné aux BASM…


21 octobre 2007

Une inexplicable maladie s’est emparée des deux enfants Mohammad Daghnane de Kfar Tebnit et d’Ali Badr El Dine de Haarouf.

L’état de santé d’Ali s’est détérioré au point que les médecins se sont trouvés contraints à lui sectionner les deux mains et les deux pieds, avant son départ en Espagne pour poursuivre les soins, mais surtout pour enfin connaître les vraies causes de cette maladie.

Quant à Mohammad, souffrant d’une désintégration plus avancée de son corps, il se trouve dans un état de santé ne lui permettant plus de supporter le moindre voyage.

Les médecins s’étaient finalement résignés à lui sectionner, à son tour, ses membres.

 

En Espagne, un des médecins soignant le petit Ali concluait avec certitude en déclarant, je cite : « la maladie dont souffre le patient est provoquée par un virus favorisé par un gaz blanchâtre propagé dans la région où il habitait pendant le mois de juillet 2006 ».

Il faut savoir que durant tout le mois de juillet 2006, l’aviation israélienne avait largué sur notre Sud, non seulement plus d’un million de bombes à sous munitions (BASM), mais aussi plusieurs tonnes de bombes contenant de produits chimiques dont la prolifération est interdite par les nations.

Ces bombes furent livrées à l’armée israélienne par l’Administration Bush, « amie du Liban », comme pense et déclare très haut le clan des Joumblatt.

Quelle sera l’ampleur des méfaits de ces produits chimiques sur nos populations et pour combien de temps encore ?

Quelles sont les mesures sanitaires à prendre en urgence pour éradiquer définitivement les méfaits de ces produits ?

Deux questions posées au gouvernement de Sanioura qui, jusqu’à ce jour, est resté froid comme du marbre, inerte et indifférent. Pourtant, ce sont là deux questions auxquelles aura répondu tout gouvernement digne de ce nom.

Notre député, Nabil Nicolas, ayant personnellement suivi de très près l’affaire de nos deux petits garçons, dénonçait récemment cette indifférence en reprochant à nos actuels dirigeants de n’avoir pris aucune initiative en vue d’une prévention et de la mise en œuvre rapide d’une solution aux méfaits permanents de ces produits chimiques sur notre environnement.

 

Plus de douze mois se sont écoulés et un gaz blanchâtre, combiné aux BASM, en prime de solidarité et d’amitié envers le Liban, exprimées par le président Bush

Plus de douze mois se sont écoulés et l’indifférence d’un gouvernement au regard de phénomènes qui provoqueraient une catastrophe humanitaire dans toute la région de notre Sud, déjà meurtri par l’agression de juillet – août 2006

Il ne nous reste plus qu’à décréter en urgence l’annexion de notre Sud à l’Espagne, n’est-ce pas monsieur Fouad Sanioura ?

22 octobre 2007

Raymond RICHA

RETOUR AU SOMMAIRE