29 juin 2007
Près d'un an après la guerre au Liban, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, déplore dans un rapport qu'un cessez-le-feu permanent n'ait pu être conclu entre Israël et le Liban. Il regrette aussi le manque de progrès vers la libération des soldats israéliens enlevés par le Hezbollah….
Il se dit préoccupé notamment par "les informations persistantes sur des violations de l'embargo sur les armes le long de la frontière syro-libanaise."….
Près d'un an après l’agression de juillet 2006, l’armée israélienne a maintes fois violé l’espace aérien du Liban….et tout ce que monsieur Ban Ki-moon avait fait est de nous rabâcher sa leçon bien apprise auprès de son maître BUSH.
Près d'un an après l’agression de juillet 2006, nos détenus dans les prisons israéliennes sont abandonnés à leur sort face à l'indifférence quasi générale des nations dites "civilisées" et tout ce que monsieur Ban Ki-moon nous dit est de se soucier du manque de progrès dans la libération de soldats israéliens.
Près d'un an après l’agression de juillet 2006, l’armée israélienne a maintes fois violé notre souveraineté en s’infiltrant sur notre territoire, menaçant nos bergers, nos paysans et nos ouvriers agricoles…et tout ce que monsieur Ban Ki-moon avait fait est de nous montrer son indifférence vis-à-vis de notre souveraineté ou tout au moins vis-à-vis de la sécurité de nos populations.
Près d'un an après l’agression de juillet 2006, l’armée israélienne a maintes fois intervenu en vue de modifier la ligne dite « bleue »….et tout ce que monsieur Ban Ki-moon avait fait est de se taire face aux sales besognes, à travers le monde, des fossoyeurs des valeurs et du Droit universels.
Quant à l’embargo sur
les armes, Ban Ki-moon devra comprendre qu’aucune
force de ce monde ne pourra nous arracher notre
détermination à résister. Cette
détermination est beaucoup plus puissante
que les armes qui l’inquiètent.
Aurait-il par hasard oublié toutes les pages de
l’histoire de l’Humanité relatant la
résistance des peuples, toujours victorieuse
?
Nous comprenons parfaitement ses inquiétudes de voir l’administration BUSH aux aboies en Iraq comme partout ailleurs ; mais alors qu’il aie au moins le courage de l’avouer ouvertement.
Mais aussi qu’il s’attelle à concilier les inconciliables : ses inquiétudes, d’une part, et son devoir de promouvoir la Justice et la paix universelles, de l’autre ?
29 juillet
2007
Raymond RICHA