Assassinats...Dégoût et colère...Espoir


1-

Cet assassinat a été exécuté seulement quelques jours après que Geaja avait déclaré que très probablement des ministres seraient cibles d’assassinat et avant lui, RICE, l’avait également prédit.

Mais si cette majorité et son protecteur américain étaient à ce point persuadés que de tels actes seraient très probables, pourquoi alors les autorités n’avaient pas pris toutes les dispositions sécuritaires pour la protection des ministres ?

 

2-

Cet acte a été commis dans une froideur, simplicité et surtout en toute tranquillité, en plein jour, comme si les forces de l’ordre n’avaient surtout pas à riposter, même par un quadrillage immédiat et efficace du secteur, en vue d’arrêter le ou les assassins.

 

3-

La condamnation américaine a intervenu à une vitesse immédiate étonnante ; on aurait même presque dit avant l’assassinat. Ceci rappelle bizarrement, la condamnation de Johnson suite à l’assassinat de Kennedy.

 

4-

Quelques personnalités de la majorité au pouvoir s’étaient pressées à condamner la Syrie, alors qu’un parent proche du défunt appela au calme, à la sérénité et à la raison.

 

5-

L’assassinat fut exécuté à l’instant où l’opposition se préparait à organiser des manifestations pacifiques à travers tout le pays ; pour ne pas subir des évènements qui devraient aboutir à l’unité nationale, il était, pour le commanditaire, urgent de commettre ce nouveau crime, sapant ainsi l’unité de notre peuple et la chance pour notre pays de voir enfin sa souveraineté longtemps bafouée, retrouvée.

 

Toutes ces interrogations renforcent mes doutes, mais aussi mon dégoût de ce gouvernement qui n’a jamais assumé ses responsabilités dans la protection des siens, civils d’hier et ministre aujourd’hui.

 

Ceci dit, plus que jamais notre peuple devra être uni, au-delà de ses confessions, ses idéologies.

 

Plus que jamais le Liban a fortement besoin d’un gouvernement d’Unité Nationale.

 

Le salut de notre pays passe par cette unité nationale comme aussi sa mort passe par son irakinisation, chère aux américains et aux israéliens.

 

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